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Le lecteur me rétorquera avec raison que l'exploitant ne sait pas ce qu'il veut. En effet, La Fédération Nationale des Cinémas Français (FNCF) a salué cette mesure comme «l’aboutissement d’une longue demande» provenant des exploitants de cinéma. Mais ce qu'aimerait, en fait, l'exploitant, c'est surtout que les clients fassent preuve de plus de civisme, en éteignant leur brouilleur dès leur entrée dans le hall d'une salle de spectacle.

Ca éviterait, pèle-mèle, d'avoir des gens parlant TRES fort dans les files d'attente aux caisses, d'avoir des clients achetant des billets SANS REGARDER l'hote(esse) de caisse un seul instant tout en conservant le combiné accroché à l'oreille, d'avoir à supporter des spectateurs conversant au téléphone PENDANT LA PROJECTION d'un film (on entend de moins en moins de sonneries dans les salles, merci aux vibreurs. Du coup, les clients éteignent de moins en moins leurs brouilleur de radar, occasionnant de plus en plus de conversations au cours des projections).

De fait, la solution du brouilleur est-elle quand même une bonne solution ?
Le brouilleur 2G 3G aura-t'il bientôt le même statut social que la cigarette, comme semble le croire Anicet Mbida dans sa dernière chronique pour 01Informatique ? 
Peut-être. En tout cas, signalons encore un fois que tant que l'on accepte d'aller dans des endroits où il n'y a aucune couverture, tant que l'on supporte qu'un problème réseau, météo ou un trop plein d'utilisateurs nous empêche de téléphoner, on devrait aussi brouilleur d'onde accepter de ne pas pouvoir être joint pendant une séance de cinéma !!!

Appuyons malgré tout sur le fait que la mise en application des décrets par les exploitants qui pourront se donner les moyens de la tranquilité du spectateur, le protègeront surtout des étourdis et des rustres pour qui savoir-vivre rime avec égoïsme.

C’est pour cette raison qu’existent les brouilleurs d’ondes cellulaires. Et c’est fascinant de voir la différence de politique entre les pays, face à cet équipement.

Un brouilleur d’ondes a généralement l’apparence d’un téléphone cellulaire, mais lorsqu’il est activité, il empêche toute communication dans un rayon donné (quelques mètres jusqu’à plusieurs dizaines de mètres).

Ici au Canada, comme dans plusieurs autres pays, ce gadget est carrément illégal, pour toutes sortes de raisons. En France, les exploitants de salles de spectacles et de salles de cinéma peuvent en installer dans leurs locaux, à certaines conditions. En Inde, le gouvernement et les écoles utilisent ce genre de gadget pour «ramener la paix». En Italie, il n’est pas illégal d’en posséder un, mais il est illégal de l’utiliser… ! Au Mexique, le brouilleur wifi est permis dans les prisons et utilisé (avec ou sans permission) dans les églises et les hôpitaux. Bref, chaque pays adopte sa propre loi.

Mais en y pensant bien, il s’agit d’un débat intéressant. Qui a la priorité sur l’autre? Selon James Katz, qui est un spécialiste de la question à l’Université Rutgers, la caractéristique de l’homme du 21e siècle est son incapacité à restreindre ses activités, au bénéfice des autres. «Celui qui utilise un cellulaire dans un lieu public estime que ses droits sont au-dessus de ceux des autres et celui qui utilise un brouilleur portable est convaincu que ses droits lui permettent de ne pas être importuné».

Illégaux ou pas, certains fabricants affirment que les ventes de brouilleurs d’ondes cellulaires sont excellentes, même dans les pays où ce gadget est interdit. Après tout, il doit être assez difficile de prouver qu’un individu possède un tel type d’équipement, même si aucune sonnerie ne se fait entendre quand il se trouve dans une pièce.

C’est pour cette raison qu’existent les Brouilleurs GPS. Et c’est fascinant de voir la différence de politique entre les pays, face à cet équipement.

Un brouilleur d’ondes a généralement l’apparence d’un téléphone cellulaire, mais lorsqu’il est activité, il empêche toute communication dans un rayon donné (quelques mètres jusqu’à plusieurs dizaines de mètres).

Ici au Canada, comme dans plusieurs autres pays, ce gadget est carrément illégal, pour toutes sortes de raisons. En France, les exploitants de salles de spectacles et de salles de cinéma peuvent en installer dans leurs locaux, à certaines conditions. En Inde, le gouvernement et les écoles utilisent ce genre de gadget pour «ramener la paix». En Italie, il n’est pas illégal d’en posséder un, mais il est illégal de l’utiliser… ! Au Mexique, le brouilleur de voiture est permis dans les prisons et utilisé (avec ou sans permission) dans les églises et les hôpitaux. Bref, chaque pays adopte sa propre loi.

Mais en y pensant bien, il s’agit d’un débat intéressant. Qui a la priorité sur l’autre? Selon James Katz, qui est un spécialiste de la question à l’Université Rutgers, la caractéristique de l’homme du 21e siècle est son incapacité à restreindre ses activités, au bénéfice des autres. «Celui qui utilise un cellulaire dans un lieu public estime que ses droits sont au-dessus de ceux des autres et celui qui utilise un brouilleur gsm est convaincu que ses droits lui permettent de ne pas être importuné».

Illégaux ou pas, certains fabricants affirment que les ventes de brouilleurs d’ondes cellulaires sont excellentes, même dans les pays où ce gadget est interdit. Après tout, il doit être assez difficile de prouver qu’un individu possède un tel type d’équipement, même si aucune sonnerie ne se fait entendre quand il se trouve dans une pièce

Il suffit de taper « brouilleur de téléphone portable » sur un moteur de recherche, et l’objet du crime apparaît. Ras le bol que ses élèves manient le clavier « sous la cape », elle a décidé d’en faire autant. « Je l’active avec les classes qui m’agacent, je le cache avec un cahier, en général. C’est un vrai problème les portables en cours, et les élèves ont plein de techniques, ils le cachent derrière un sac, une trousse, dans les poches d’un baggy », raconte-t-elle.

Le principe est simple : le brouilleur bluetooth envoie des ondes qui bloquent la réception du réseau. « C’est très drôle, les élèves ont tous tendance à se rapprocher des fenêtres, en espérant que ça marche mieux », plaisante Marie.

L’utilisation d’un brouilleur en France est passible d’une amende de 450 euros, car seuls les prisons et les salles de spectacle sont autorisées à s’en équiper. Marie en a acheté un petit, à l’échelle de sa classe, « même si ça marche moins bien aux derniers rangs », plaisante-t-elle.

Le petit boîtier interdit lui a coûté 60 euros, un investissement. « Mes élèves ne savent pas que j’en ai un, évidemment, donc ils essaient quand même de sortir leur portable, je fais plus ça pour les embêter un peu et ça marche », se félicite la prof.

Marie ne s’est jamais fait griller par ses jeunes, même si certains ont eu des soupçons. « C’est bizarre, il n’y a que dans votre salle qu’on ne capte pas », a osé un brouilleur protable GSM groupe de filles. Et dans ces cas-là, elle feint l’innocence : « Écoutez, je ne sais pas ».